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Mémoires: 1: La guerre comme berceau, 1947-1967

Résumé
Avec l’indépendance, les adolescents découvrent que des hommes idéalisés peuvent infliger à leurs frères les abus qu’ils ont combattus. Un an et demi plus tard, la Kabylie revit les affres des tortures et des punitions collectives lors de la répression de l’insurrection du FFS. C’est dans cette succession de conflits que grandit Saïd Sadi. Empathique mais lucide, le regard posé sur la condition des siens, permet d’entrevoir les prémices de l’épopée d’avril 80. Ce premier tome de ses mémoires nous dit comment et pourquoi les «fils du pauvre» engageront, plus tard, l’improbable combat pacifique face à une violence endémique ; il nous explique également les soubassements de leur audace qui inspirera les générations soumises au diktat de la pensée unique et qui continue à nourrir en elles l’espoir d’une Algérie démocratique. Plus qu’un parcours de vie, ce récit est le premier grand témoignage sur l’enfance algérienne dans la guerre et l’après-guerre.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 11h. 37min.
Édition: Boumerdès, Éd. Frantz Fanon, 2020
Numéro du livre: 70166
ISBN: 9789931572800

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Lu par:Philippe Lion
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Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24429
Résumé: Omar, le jeune héros de La Grande Maison et de L'Incendie, est devenu un adolescent grave et réfléchi. Il fait son apprentissage chez les tisserands. C'est dans un sous-sol à l'air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu'il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar. Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l'affût d'une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d'une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse. Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c'est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: "Personne ne sait ton nom ni d'où tu viens. Tu n'as même pas un sobriquet, méchant ou sympathique. Ni de chien ou de chat pour te tenir compagnie. Tu n'es qu'un fantôme, une silhouette morte, une ombre creuse qui se traîne sur les trottoirs de S..." Un homme, la cinquantaine cassée, arrive, un soir de pluie, dans une ville qu'il ne connaît pas. Sac au dos et jambes usées, Jean-Jacques Serrano va errer dans ses rues, ses avenues. Il n'a plus de papiers, de montre, de but, sinon celui de se fuir et de se séparer de tout. De tout, sauf de son chagrin.
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.